peau lierre

Une chaîne d’enfants se tenant par la main forme une ronde autour de notre planète, leur peau expie la misère en larmes de sang, ils nous tournent le dos et captent la lumière

Nos villes sont de peine, de soufre et de feu, fille de la campagne, de nature paisible, je resterai vêtue d’une robe de paille; mon manteau flottera cousu de feuilles mortes

Comme un épouvantail que le vent taquine je frémirai sous la caresse de la brise et laisserai la violence des tempêtes arracher mes fripes de végétaux fanés

Souffle.  Je mets ma confiance en l’imprévisible, il ne manquera pas de revenir tisser sur mon épiderme nu où file le lierre une coque de mousse et de plumes diaprées

Les rêves renvoient l’image de l’enfant universel , chaque chérubin, fille ou garçon, quelque soit son continent d’origine, est maillon vital de la fraternité humaine et la lumière sublime toutes les couleurs de peau, annule les différences. L’innocence est une matière tendre où les épines ébranlent les couronnes.

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Carmen P; (Erin)

10 réflexions sur «  »

    • J’ai mis sur mes blogs les poèmes que j’avais publiés directement sur fb…
      Je tire sur papier mes poèmes, je les corrige, je les classe, je les range…
      De ce travail de fourmi, je ne sais ce qui sortira !

      (le copier-coller, ici, a publié le poème en prose poétique… et je me suis dit, pourquoi pas ! J’ai rajouté quelques virgules… )

  1. Bonjour Carmen,
    Superbe ce cliché.
    Un poème en prose extrêmement riche. Comme les poupées russes, une image, une idée cache une autre image, un autre idée…
    Nous sommes tous liés les uns aux autres, quelque que soit la couleur de peau, dans l’espace et dans le temps…. Quand l’Homme le comprendra-t-il?

    Merci et bonne journée à toi Carmen
    😉

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