Maison

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Maison

 

 

une poussière de tendresse

s’est glissée sous ta paupière

tu pleures ! elle t’échappera

cette tristesse à qui tu as donné

corps

 

les pollens parfois sont allergènes

et les stigmates – trompes en nos cœurs –

gardent les blessures mi-closes

 

Oikô….. chacun est souverain dans sa demeure

Oikô….. que seul le vent libertin libère

Oikô….. sans frontière….. aux dimensions de l’Univers

 

glisse une larme jusqu’au lit du fleuve….. éternel

 

 

.

4 réflexions sur « Maison »

  1. Tu me fascine Carmen avec ce style Asiatique très laconique où il faut prendre le moindre mot même d’apparence futile et puiser dans les dédales de tes pensées pour en saisir toutes les
    nuances.
    Alors, on s’évade, on imagine et on part dans les contrées lointaines de l’infinie et de l’immense Univers, puis on redescend sur Terre, pour admirer un fleuve, aux eaux cristallines, dont nos
    larmes déversées se laveront de toutes nos turpitudes, qui fera renaître la joie dans nos cœurs blessés.
    Merci au nom de la communauté
    Bisous et bon weekend.
    Le Noctamplume

  2. Bonsoir Carmen ! Oui, comme on voudrait parfois que la trstesse nous échappe… J’adore « une poussière de tendresse… paupière ». Ce texte est très original. Amicalement.

  3. Style original… Tout en douceur.
    Cachons nos peines dans les larmes, ainsi, le chagrin s’échappe et nous laisse en paix.
    Merci l’allergie lorsqu’elle est poussière de tendresse… c’est une précieuse alliée!
    Bises Carmen

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