Agartha

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Agartha

 

chaque creux est le réceptacle

d’une larme essentielle

chaque gouffre est le puits

qui perfore notre nuit

 

nous sommes les spéléologues

de notre souterraineté

par les anfractuosité de nos blessures

quelquefois peut surgir la lumière

 

Erin

 

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14 réflexions sur « Agartha »

    • La douleur ou la compassion nous font aspirer à l’amour, au bien… on voit les choses différemment. Et pourtant, ce qui est certitude est si souvent remis à l’épreuve de la vie (ce qui réactive la douleur).
      On ne peut même pas dire : « J’agis ainsi… en fonction de mes convictions (toutes aussi bonnes soient-elles) » Ce serait la meilleure façon de faire marche arrière, de se rigidifier, car tout ce que l’on observe participe au réajustement constant des pensées sur le coeur. C’est comme dans l’art, ou l’écriture, on est amené à aller toujours plus loin, toujours plus profond.
      Bonne fin de semaine, Philippe.

  1. Florence – Testé pour vous
    Bonsoir…Nos erreurs, nos blessures nous enseignent et nous indiquent notre route…c’est comme ça que je ressens ton poème…Encore une fois très bien écrit, très complet et très fort.
    Je te souhaite une très bonne soirée, que la nuit ne te paraisse pas trop noire..à bientôt

  2. Ping : Agartha | Les Passeurs de motsLes Passeurs de mots

  3. Ne dit-on pas que l’on apprend plus sur la vie si on a souffert…Un texte qui nous le dit , enfin que j’interprète ainsi.

    De biens jolis mots même si ils disent une douleur..

    Bisous et belle journée.

    La communauté des Passeurs de mots te remercie.

    Justement à propos de la communauté, ton texte n’était pas relié à ton blog, je viens de le faire, je n’en comprend pas la raison, puisque en cochant les cases cela devrait marcher….

    EvaJoe

    • Je ne sais plus si je t’ai déja répondu, EvaJoe. Je fais « tout bien comme il faut » quand je poste pourtant !
      J’aime bien ta communauté plutôt que de laisser mes mots tout seuls sur mon blog. 🙂
      Bon week-end, EvaJoe.
      Erin

  4. Bonjour,
    C’est un peu l’histoire du yin et du yang, mieux imagée, pour moi. Les creux remplis sont l’expérience que l’on enfouit, mais depuis peu, je vide ces creux pour laisser place aux nouvelles expériences…
    bonne journée

    • Ce que contiennent les creux demande à être aéré de temps en temps ou absorbé. Il est bon d’avoir ce réceptacle en soi, pour recueillir ce qui est douloureux, dans l’instant, et sera à reconsidérer avec amour, quand on sera prêt. Le bon moment est affaire de chacun, les choses ne peuvent être forcées… elles suivent une évolution origninale pour chaque individu.
      Le respect de ce rythme et la tolérance sont pour moi des notions essentielles (je dis cela parce que j’ai souvent observé des interventions maladroites autour de moi, elles viennent même de « professionnels »). Bonne journée, libre 34. Erin

  5. Beaucoup ignorent qu’ils ont beaucoup à trouver en eux-mêmes… « Puiser au fond de soi » (comme je l’avais écrit en son temps) est un véritable travail de spéléologue en effet ! Mais c’est bien là que se trouvent les réponses à nos questions.

    Très juste réflexion poétique, Erin. Ce courant spirituel t’a beaucoup inspirée !

    Bonne fin de semaine,
    Cathy.

    • Le dessin, tout autant que mes lectures, me fait prendre conscience du rôle des pleins et des vides… de là est née cette pensée sur les creux.

      Bonne journée à toi aussi, Cathy.

      Erin

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