Les arbres, en nous…

Mise en musique de Michel Bonnassies :

https://www.archive-host.com/fb/m/266202/1

 

Les arbres
couvrent forêts et d’âmes en jours
à force d’océans désarment
la distance

Les arbres
ici plantés pour une naissance
pour un départ vers l’au-delà
de l’horizon

Les arbres
tiennent promesses de fruits, toujours
entre eux serpente une parole
de bois tendre

Elle a le goût de la noisette
un parfum d’humus et de baies
une étreinte heureuse
qui manque

Car l’arbre en nous
prédit croissance, signe vigueur
dessine un coeur
sur notre armure

Il déchiffre
la marque de l’ange que vie déploie
en mode insensible
dans tous nos actes

Leurs empreintes légères
soupirent comme les feuilles de l’arbre
que saison libère en temps
venu

Mon Grand Central
n’est pas hall de gare
c’est une voûte bruissante de voies ailées
où chantent les ramures et se révèle
l’intime terminal

.
Carmen P.

13 réflexions sur « Les arbres, en nous… »

  1. Voilà un bel hommage pour ce Grand Végétal apparu sur la terre quelques millions d’années avant nous!
    Ainsi, pour la mythologie nordique, comme celle germanique qui, avec d’autres, me furent d’une certaine manière, utiles dans la construction de mon roman, c’est à Yggdrasil (surnommé L’Arbre-Mondes) que seraient rattachés les neuf Royaumes d’icelle…

    • J’ai déjà écrit des poèmes chantant ce Grand Végétal et les mots reviennent encore… Il faut s’imprégner de tant de textes pour avancer la construction de nos propres oeuvres d’imagination (notre imagination rejoignant la mythologie et le monde onirique)

    • 🙂 les mots s’agitent beaucoup chez moi et sont assez imprévisibles. Garder le physique et le mental droits donne de la stabilité à ma poésie. Merci pour votre passage sur ce poème, eki eder.

  2. Merveilleux arbres, et divin « arbre central », que j’ai plaisir à venir relire ici… !
    (Privée d’internet depuis 5 jours et pour un temps indéterminé j’ai profité d’un éclair de « wifi public »… Bises, chère Carmen.)

    • Merci Mayalila.
      Se penser comme un arbre, aide vraiment quand nos racines donnent signe de faiblesse et que notre statique laisse à désirer.

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