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Peinture : Marina Kalachara
L’amour tissé d’osier se nidifie autour de la famille
mais c’est au coeur de la vie de chacun qu’il s’installe
et quand, un jour, les ailes – inévitablement – emportent
les fils et les filles vers les courants d’ailleurs auxquels
ils aspirent, c’est par le simple don de la confiance
qu’ils parviennent à essaimer – en retour – l’énergie
qui les habite… et le nid jamais ne se vide
tant que palpite encore un soupçon d’amour
car toute vie ne s’entretient que par le feu
dont chaque visage révèle le flambeau…
… laissons-nous bercer dans la coque de noix
que nous offre le vie, celle que nous rêvons
à chaque instant et que la Terre façonne
au gré des émotions qui nous traversent
Un penchant d’éternité tend à stabiliser
le curseur sur la terre vierge des possibles
le ground zero où se renouvelle sans cesse
l’assurance d’être enfant aimé par existence !
Carmen P.
Joli.
Je ferais mieux de me relire. Je modifie et à force de changements je laisse des fautes : le ground zero plus explicite est devenu « le terre » ! Désolée !
Tu es pardonnée. Même si je relis, j’arrive à laisser des fautes. C’est ensuite, lorsque c’est publié et lu que je m’aperçois de cela. Et c’est vrai qu’on e sent mal à l’aise.
En tous cas, si j’arrivais à me laisser porter de la manière dont tu le dis, ce serait une vraie paix intérieure. J’ai une amie comme cela.
Merci, tu me donnes tellement envie.
Bonne soirée
Je parle beaucoup du lâcher-prise, mais je ne parviens que rarement à le manifester dans ma vie. L’erreur est peut-être de croire qu’il peut être constant… il faut accepter les perturbations, et tendre juste à ralentir le temps qui précède le retour au calme, en soi.
Amitiés.
Carmen
Des mots magnifiques tissés autour de cette superbe peinture. Je me laisse bercer le temps de ma lecture tout comme cet enfant Carmen. Bisous et bon week-end.
L’amour de la famille. Le cocon… éternel noyau d’où part toute de vie que l’on aimerait confiante !
Bonne semaine, Corinne !
Bonsoir,
Je me suis laissée bercer par tes mots et j’effleure la terre dans cette coquille de noix. Un rêve que j’aimerais faire et grâce à toi j’ai la sensation d’avoir été le temps de ma lecture cet enfant.
Quelle délicatesse il y a dans chacune de tes phrases.
Belle et douce nuit
EvaJoe
J’essaie la délicatesse, Eva mais j’écris de moins en moins… heureusement, des images, parfois, suffisent à faire venir les mots !
Amitiés.
Carmen
Bonjour Carmen,
J’ai relu plusieurs fois avant de t’écrire ce poème dont les mots, aussi doux que les plumes de duvet qui tapissent les nids d’oiseaux, racontent si bien ce joli tableau de famille de Marina Kalachara…Sans doute parce que je pense que, contrairement aux petits oiseaux, il y a peu d’enfants qui ont la chance avant de quitter le nid de recevoir la confiance nécessaire pour construire leur vie avec cette grande énergie d’amour dont tous les humains ont besoin…C’est un devoir bien difficile pour les vieux parents de toujours donner confiance et amour .
Merci pour ce très beau texte
Amitiés
Blanche
On dit que les enfants choisissent leur famille… je ne saurais l’affirmer, mais je me souviens de mon aîné qui me disait alors qu’il avait entre 3 et 4 ans : « Mais comment il (en parlant d’un enfant de l’école) a pu choisir une maman comme ça ! » Evidemment il était dans le jugement, mais sa réflexion m’a interpellée. Les parents font ce qu’ils peuvent, mais, alors qu’il est souhaitable de bien vivre le moment présent, ils doivent avoir une vision à long terme où la confiance doit être solidement amarrée, surtout quand tout incite à douter, à imaginer le pire.
Merci pour ta lecture, Blanche.