(illustration: Alvar Sunol, La nuit)
Mon chant déraisonne
qu’un oiseau ravive
d’un roucoulement intrusif
Vite, un poème !
une construction parfaite
qu’un ami de haute plume
par-delà la mort me tend
Je le mâcherai comme brioche
que la diète m’autorise pour tout aliment
je le mâcherai et je le restituerai autre
tout imprégné de mes saveurs
Oh, il ne sera pas meilleur
et n’aura aucun sens !
qu’importe le sens quand le goût suffit
à ranimer la joie et que la vie sur Terre
malgré ses deuils, ses terribles renoncements
ses immenses désenchantements
nous accorde l’ éveil à la pure beauté
par la vibration d’un chant
que la lecture d’un poème prolonge
Erin (Carmen P.)
Bonjour Carmen,
Quelle belle toile, pleine de poésie. je comprends qu’elle t’ait inspirée.
Vite un poème!
Cette colombe, ces visages, ces rondeurs qu reposent parmi les fleurs… Le rêve prend forme. Sa musique nous caresse l’âme….
L’interprétation est si libre.
J’aime beaucoup la saveur de tes mots
Merci
Amitié
J’aime cette toile colorée. On dit qu’on ne rêve pas en couleur. Pourtant !
Oui, liberté à chacun de s’emparer des sensations !
Merci pour ton commentaire, Martine.
La joie d’une brioche aux pêches,
Le feu de caresses marines,
L’ivresse de recettes coquettes,
un tourbillon de senteurs subtiles,
Amoureuses et fragiles,
Heureuses et câlines
… et voilà les sensations à l’oeuvre. Cela me réjouit !
« qu’importe le sens quand le goût suffit »…
Oui, moi aussi j’aime beaucoup ta poésie et tes mots. Une véritable caresse pour l’âme.
Merci Carmen, amitiés.
Toucher votre âme de louve est un honneur !
Amitiés Martine.
Merci pour ce beau poème, Carmen.
Merci pour ton passage, Aloysia !
c’est bien joli
Merci flipperine !
Pourquoi chercher à comprendre ce poème léger et sympathique comme cette jolie illustration ? Merci Carmen pour ce doux moment de bonheur !
Blanche
Les instants de bonheur sont précieux, des mots peuvent les faire naître, comme une belle promenade, une rencontre…
Bon week-end, Blanche.
Un doux poème qui ce laisse bien conté.
Bise.
Philippe.
Merci de l’avoir remarqué, Philippe. Je l’espère fluide, ce poème, en effet. Bon week-end !