Dans la nuit, les grèves falunes
me soufflent des mots
épanouis au large
avec la brume
pour égérie
– des fleurs
– d’écume
qu’un rai de lune
accueille en rêve
avant que ne meure
le poème soumis aux heurts
des flots que les récifs des jours
amènent
.
Carmen P.
Quelle beauté dans tes mots, Carmen ! Pour évoquer peut-être, s’il est possible, cette étonnante brume faite de paquets de mer mêlés de neige ? Il est fantastique, ce Turner.
J’ai cherché une illustration après avoir écrit le poème et ce tableau est venu comme une évidence – des couleurs encore plus puissantes que mes mots !
Merci Carmen pour votre visite chez moi.
Et merci pour cette si belle association entre vos mots et le tableau
chez moi, quelque part, comme un écho.
Un écho, en effet. Votre inspiration et la mienne se rejoignant sur deux oeuvres de Turner, l’une tout feu, l’autre émergeant de la nuit.
Je reviendrai sur votre blog.