Ce recueil sortira bientôt. Il pourra être commandé auprès de moi ou auprès de la librairie en ligne Publédit. Pour les Rennais je déposerai quelques exemplaires dans les librairies (L’Encre de Bretagne, Le Failler, Le Forum)
Voici le texte de quatrième de couverture :
« RESPIRER, poème invisible, toi !
espace-univers de pur échange et de toujours
au coeur de l’être, et balancier
d’où je me fais, en cadence, advenir. »
Ce quatrain de Rainer-Maria Rilke, relevé dans Les Sonnets à Orphée et traduit par François Dominique, nous révèle tout ce que la poésie peut éclairer dans nos vies.
Ne sommes-nous pas comme l’océan, animés par le perpétuel mouvement de nos émotions ?
Chaque ondulation, chaque tempête permet l’irrigation de notre terre que le soleil de la sensibilité a converti en désert.
Cependant, quelque part en nous veille, plus vif que l’onde qui l’a annoncé, un capitaine.
La poésie invite à l’écoute des éléments, elle entonne un chant auquel notre nature profonde réplique, en canon. Elle ouvre la voie au consentement, à l’harmonie, instaure une respiration nouvelle qui nous permet d’atteindre les rivages apaisés de l’être.
Les mots du recueil de Carmen Pennarun nous embarquent, après une traversée de mer mauvaise, vers un horizon qui n’est autre que celui de l’accueil à soi même.
Stupéfiée par ce poème, « respirer », que je croyais d’abord de toi, je reconnais là combien nous sommes proches, car ces sonnets à Orphée m’ont toujours fascinée, et Rilke fait partie de mes poètes préférés.
Cette citation, sur laquelle je suis tombée en relisant ces Sonnets à Orphée, allait à merveille avec mes poèmes rassemblés, où ce verbe « respirer » apparaît plusieurs fois.
Je me demandais ce que j’allais pouvoir écrire en quatrième de couverture, Rilke m’a inspirée !
Il ne reste plus qu’à recevoir les livres !
Chic !
Merveilleux, que tes mots s’envolent d’un coeur à un autre et y déposent quelques brins d’étoiles…Merci Carmen, je reviens plus tard lire tes deux poèmes. brigitte
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Merci, Brigitte.