Repli
Je prends, le grandiose de l’intention et le méprisable de la présence, pour ce qu’ils
ont d’humain. Je reconnais la maladresse de mes approches, elles n’ont rien à offrir qui intéresse vraiment l’autre.
Oh, ma pensée ne pèse pas plus qu’une larme, elle n’a rien à poser sur un quelconque plateau, elle est juste une tare,
inefficace, puisqu’ évaporée avant qu’on en soupçonne l’utilité.
Je ne suis pas un papillon commun, je ne suis pas exotique pour autant, je ne suis pas un paon de nuit, ni un citron. Mes nuits sont
blanches et mes jours gris, mais c’est sans importance…
Le mépris n’est pas pour la voix croisée sans abri, elle est pour la voix donnée avec espoir. La soie froissée ne peut être
souillée par plus de boue que celle qu’elle éponge dans le caniveau, le voilage qui flotte, celui qui aime encore jouer avec la lumière et le vent
est beaucoup trop audacieux, il est nécessaire de le ternir…. il ne saura jamais ce qu’est la vie tant qu’il n’aura pas été assez humilié, il devrait remercier ses bourreaux, s’excuser de les
contraindre à le traiter avec le mépris de rigueur — celui qu’on accorde à un sac de caisse usager que négligemment on laisse s’envoler — mais moi,
je rêve toujours le nez au vent, et les plastiques je le prends en pleine face et ils m’étouffent, encore et encore !
Pourtant, je ne peux cesser de rêver, d’espérer en la nature humaine. Je n’apprendrai
jamais les leçons de la vie.
Rencontre
Par une vibrante spontanéité le « la » s’est accordé aux deux étrangères qui
d’instinct se sont confondues dans un élan sororal.
Le cri s’est concentré dans l’intensité du regard et l’inconnue a tendu sa main… à moins
que ce soit la souffrance faite femme qui l’ait agrippée la première !
Je ne sais plus, mais ce dont je suis certaine, c’est qu’à cet instant l’inconnue et la souffrance se sont liées jusqu’à la mort du
mal, jusqu’à ce que tout risque, vital, soit écarté… alors, l’étreinte s’est desserrée, l’ange s’est éclipsé et la femme est retournée vers les siens.
Parfois dans nos vies passent des anges
aux traits inconnus, de cette humaine rencontre une énergie émane qui vient nous habiter…
Renaissance
« parfois dans nos vies passent des anges inconnus »…encore faut-il les reconnaître ! Mais surtout, ne pas les laisser s’envoler sans les effleurer…
Le repli sur soi ne permet pas d’avancer mais dans certains cas il fait du bien …
une rencontre ne peut être que bénéfique , vers une renaissance ….QUI SAIT
Douce journée CARMEN
Bisous
timilo
Bonjour Carmen
Le repli
Je l’ai reçu cinq sur cinq, mais peut-être n’aurais-je pas su l’exprimer en texte, toutefois je l’entend et le comprend pour l’avoir vécu, nombres de fois dans ma vie.
Nombres de facteurs le déclenchent, et principalement la frustration de ne pas être écouté et compris, alors qu’on aime son prochain et qu’on voudrait partager nos opinions et émotions (enfin pour
le groupe dont j’ai fait partie)
Je ne m’étale pas, le sujet, il est très délicat et complexe à développer, pour ta part très bien tourné et reste à espérer que ce texte ne soit pas autobiographique.
Le cycle s’enchaîne très bien avec Rencontre et Renaissance
Merci au nom de la communauté
Bisous et bonne soirée
Le Noctamplume
Bonjour Carmen,
Ton texte est fait de mots qui happent et prennent au coeur. C’est bouleversant et pleins de vie, même si dans la première partie on sent comme une lassitude de ce que la vie peut apporter. Et se
replier du monde peut apporter un réconfort parfois, dans un premier temps mais après on en souffre.
Dans la rencontre de l’autre et vers l’autre quel qu’il soit, amitié où amour il y a déjà la main tendue, le sourire, le regard…C’est une approche …
Parfois il faut se laisser caresser par l’autre (au sens figuré) accepter que son regard se pose sur nous…
Et, après la reconnaissance certes ..il faut qu’il y est réciprocité, tu m’as tendu la main, demain moi aussi je pourrais te la tendre. Je schématise il y a temps et temps de façons de regarder
l’autre.
Toi qui a toujours des mots qui me font chaud au coeur j’espère que dans ce texte ce n ‘est pas de toi que tu parles..Quoiqu’au cours de tout ce que j’ ai lu chez toi, j’ai des doutes.
Mais je sais que tu vas aller vers le plus. Iic tu es une perle à mes yeux dans ton écriture, une perle inaperçue aux yeux de certains mais ton art : l’écriture un jour sera reconnu…
Je t’embrasse Carmen et je te remercie d’être fidèle à mon blog
EvaJoe
Le bonheur est parfois si près de nous.
c’est beau
bravo
A bientôt
JA