Dans l’apparente immobilité
Vie___quel élan te pousse ?
Vers quel amant
vers quel enfant
vers quelle passion
dresses-tu ta présence
guettant l’envoûtement
du chant des sirènes
qui tarde à se livrer
en ton écoute si tendre ?
Face à l’océan
un bouquet d’immortelles
sur ton giron
tu inscris – patience
dans l’instant fulgurant
d’un rêve de deux
Carmen P.
illustration : Gustave Gain
Le rêve de la Vie, aller « vers » … ? Fuser, Jaillir, dans l’Amour absolu, « une rêve de deux »… quelle belle trouvaille !
(Pardon pour la faute de frappe qui m’a échappé)
J’ai bien aimé écrire ce poème. Souvent j’ai l’impression que chaque poème est unique, presque exceptionnel (non pas en matière de qualité poétique) mais en ce qui concerne la retranscription de mon monde intérieur, mais quand je me relis… je vois bien que les mêmes thèmes reviennent et que les poèmes se complètent, s’imbriquent.
Envoûtant!
Certains moments le sont… et la poésie aime les saisir.
Merci, Binh An.