Le sourire de l’homme biscuit
Tout son corps d’argile
appuyé sur une statique
en triangle
se projette dans un mouvement
qui le pousse vers l’avant
A l’opposé
sa nuque puissante
se vrille vers l’arrière
Les pieds enracinés
et l’horizon perché
sur le fléau de son regard aveugle
il sonde le ciel
…………..en diagonale…
……………………étire l’espace
Ses mains posées sous la poitrine
rassemblent l’équilibre
au centre de son être
Les fibres de hasard
des pans de sa tunique
retombent sur le sol
et le gardent de toute chute
– tant qu’il restera debout –
Son improbable présence
que chaque foulée remet en jeu
divise les perceptions.
Je le pense ouvert/il interroge
et réveille le trouble
De terre et d’eau façonné
il a pris corps dans le réel
et m’abandonne sa transparence
joyeuse
Carmen Pennarun le 16 juillet 2011