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Un jour, femme secoue son tablier
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Elle se libère, l’oiseleuse !
et ces miettes que la musique disperse
deviennent manne pour tous les piafs
qu’elle avait tant de fois contournés
dans les replis de ses pensées jupées
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Ils s’ébruitent en cotillons ailés
et l’univers les duplique à l’infini
ces mots bleus qui l’ensorcellent !
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C. P.
illustration : Andrey Remnev
Que c’est beau ! Ce tableau merveilleux t’a inspirée.
Oui, Aloysia, tout est parti de ce tableau. J’avais vu un tableau de ce peintre, j’en ai recherché d’autres, quelques-uns me parlent beaucoup… j’aime bien cet aspect de « répétition », ici doublé d’un côté « intimiste ».
« ses pensées jupées » c’est tellement spécifique à toi …
Les mots fiévreux se bousculent ,parfois,revant de liberté et d’espace..et s’envolent un jour…
Tu reconnais mes « fantaisies », rivagedazur !
Je parviens à les glisser… c’est une sorte de liberté, que je m’accorde.
Les oiseaux sont souvent présents dans ma poésie.
Le titre de mon deuxième recueil était : L’oiseau ivre de vent.