mère — terre — glace
elle est Igloo tapissée de neige fondue
elle est maison et ferme son vestibule
elle est tanière pour qui ignore
les pierres déposées sur les braises
chaudes et son corps supplie au centre
d’une vaste nuit, supplie de croire
qu’elle est lumière sous le boisseau
elle voulait juste protéger les siens des intempéries
elle voulait juste être matrice par sa demeure
mais ils suffoquaient—par manque d’air
et quand une dernière contraction
les a propulsés hors d’elle….la lumière
les a saisis
l’amour ne se substitue pas au soleil
les continents dérivent dans la tiédeur des eaux
la déraison fond d’innocence
sous l’embûche des saisons
et la partie hier immergée de l’iceberg
chante sa lamantine détresse
.
Beaucoup de poésie, c’est très beau !
un beau poème où l’intime se mêle à la réalité
merci d’être venue me lire
amitiés
ça fait penser à un immense appel vers la liberté où toute tentative de retenue, si maternelle, si amoureuse soit-elle, ne résiste pas à la force de la vie et de toutes créations, avançant
irrémédiablement vers leurs destinées.
Bisous et douce nuit
Amitié
Le Noctamplume
bonjour Carmen
j’viens m’impregner de tes mots ce matin ,j’ai du retard de lecture j’crois bien…
c’est magnifique de te lire
bisous et bon samedi
Lorsque l’on a au plus profond de soi de biens belles choses il faut les exprimer. C’est ainsi et cela se mêle avec la vie..
Bien à toi avec toute mon amitié.
EvaJoe
L’amour ne remplace jamais le soleil, une pensée poétique qui me plait, merci Carmen.