Pressentiment
le fanal en mots sépia
éclaire le soi des mémoires
il amène à la lumière
l’ombre des silences et d’ocre
s’enluminent les tablettes
d’argile que je décrypte
elles libèrent poussière
— démystifiées —
entends-tu venir au loin
l’aurore teintée de bleu
des flashs viennent de sourdre
des chantoirs de nos cœurs
tu les savais au qui-vive
l’heure est au jaillissement
les mots d’ambre ceinturent
la
joie de ceux qui sèment
Carmen
P.
Vraiment des mots d’une grande beauté Carmen !!!!
bisous du jour
Bonjour Carmen,
J’aime la couleur de ce poème et la beauté de tes mots poétiques qui l’accompagnent. Le regard attentif et rêveur se laisse bercer par le chant d’allégresse. Douce journée Carmen. Gros bisous.
Corinne.
Bonsoir,
On dirait que tu nous décris une photo et je me l’imagine réellement.
En imaginant à la fin la joie de ceux qui s’aiment…En un jeu de mots subtils.
Tes mots ont une ampleur merveilleuse, comme je les aime..
Douce nuit
EvaJoe
Bonjour Carmen
Une belle poésie qui me fait penser au printemps, au rejaillissement de la nature émanant de la Terre, au dessein de notre vie qui oscille entre ombre et lumière.
Merci au nom de la communauté
Je rattrape mon retard, beaucoup de problèmes de blogosphère à résoudre et notamment l’édition de mes commentaires qui font interférences dans beaucoup de blogs.
J’espère que celui-ci va passer et ne pas « empoisonner » ton administration.
Bisous et bon week-end
Le Noctamplume