Ils sont repartis
la famille soudain rapetisse
l’horizon a des limites
que l’amour ne parvient pas
à rapprocher
.
La distance s’annule d’un saut de puce
mais en attendant que puce s’envole
elle étire comme un fleuve
la sérénité de ta vie
et s’en vient remplir
mon coeur
d’un océan de patience
.
C.P.
Ce monde est ainsi fait que tout est séparé et si on rapproche c’est un entassement qui n’est pas non plus tenable…
C’est exactement cela, Aloysia.
Mais la vie n’est qu’un ressac de départ et de retour..
Un poème aux mots inédits ,forgés dans l’attente enflammée de ton coeur ,fait pour se rencontrer.avec ceux des tiens,et qui n’ont de cesse de se retrouver,et d’anéantir la muraille de l’absence ,cette douleur d’une présence tant aimée..car dans toute absence ,on respire la présence de l’etre aimé..Le retour est un soleil qui se lève …
Dans l’attente du retour promis, il est doux d’espérer.
Ainsi est le mouvement de la vie et les êtres se rapprochent puis s’éloignent… il est doux d’imaginer le bonheur de l’autre, même s’il est loin de notre vue. La distance devient alors un espace joyeux.
Déchirement de coeur de se quitter, apaisement et attente , espoir de se revoir , puis vient à nouveau le bonheur des retrouvailles….Ainsi va la vie.
J’ai aimé ma lecture. Merci Carmen !
Oui, Piedra, c’est tout à fait ça. Je ne vois pas souvent mon fils et son enfant… heureusement il y a Skype !