tableau d’Ivan Aïvaszovski
Sous le vent
entre les maîtres du pouvoir
le pouvoir de l’argent
et la gente d’artifices
quelle place reste-t-il
au vivant qui aspire
à naviguer libre
dans l’amplitude
d’un cœur simple ?
quand l’amour est en soi
il se pose sur la drisse
d’une voix dans l’écoute
du souffle il arpège
le long des voilures
et précède le changement
d’amure — les pensées
le ramènent à lov’ allure
la vie suit son cours
nous
sommes son estuaire
C.
P.
bonsoir Carmen,
c’est joliment écrit ce texte,
j’aime ce qui parle de la mer.
à bientôt
Françoise
hummmmmmmm :o)) Révérence Madame.
Tévi
Tout est dit dés la première strophe; pas de place sous l’argent, on ne peut qu’étouffer. Cette vie d’amour est pourtant celle que chacun recherche. Nos sociétés sont inhumaines, mais peut-être ne
sommes-nous pas conformes à nos désirs…
Bonjour très chère Carmen
Ta première strophe est sublime pour un petit détail, c’est qu’elle est abordable à beaucoup et ma vision du poète ( personnelle qui n’engage que moi) est qu’il doit faire passer le message à un
maximum de lecteurs, même s’il emploie quelques métaphores et y ajoute une illustration « sine qua non » fort représentative.
Tout est dit dans un condensé synthétique d’une extrême précision.
La deuxième, s’apparente à une fine psychologie d’adaptation aux exigences de l’amour où tu as fait le choix de la maîtrise de la navigation en te servant des effets du vent et en appréhendant les
aléas pouvant survenir.
Toute mon amitié
Bisous
Le Noctamplume
J’embarque quand tu veux, même mousse à laver le pont.
Jonas
Bonne question Belle réponse