Une jeunesse d’outre-temps
Elle avait un coeur d’enfant et courait légère comme une gazelle.
Elle riait de tout en ciel alors qu’elle pleurait tant sur terre.
– Pourquoi es-tu pieds nus ? lui ai-je dit,
la première fois que je l’ai vue – en rêve.
Elle m’a assurée ne pas souffrir des pierres du chemin.
Elle est venue encore hier-nuit
montant l’escalier quatre à quatre
Il était temps qu’elle vienne
à saisons humaines
Espiègle, elle a mis son index devant sa bouche :
– Chut, il ne faut pas que les enfants me voient
je viens juste te confier leurs étrennes !
et elle m’a remis trois enveloppes.
Elle ressemblait à une jeune fille habillée en mère-Noël,
ma grand-mère !
Elle enfile les souliers de l’air
et glisse sur des chemins de lumière
son coeur d’enfant s’ouvre aux vivants
son corps de mère enlace les absents.
Les obscures transparences du monde de l’éphémère
se jouent des concepts et des perspectives :
toute absence devient présence et le vide s’emplit de joie.
.
quel écrit…que d’émotions…mais quelle sensibilité aussi…la douceur est aussi présente…adorable fée que cette grand mére aimée…..bravissimo pour cet écrit poétique divin….gros bisous
claude
C’est vraiment beau, moi je ne sais pas quoi dire…. Bravo.
Absolument superbe ce texte ! j’adore !!! Bisous
Bonjour Carmen,
Je retrouve le chemin de la blogosphère peu à peu et te retrouve par la même occasion.
Je viens me glisser dans ce vide remplie de joie pour te souhaiter une bonne semaine et beaucoup d’imagination.
Bien amicalement
Le Noctamplume
C’est léger et fort agréable à lire, on sent la présence de cette grand mère comme si quelques parts elle te manquait, elle te manque surement je pense qu’elle n’est plus là puisque tu la revois en
songe.Mais parfois le poète se plait à ne pas dire la vérité à l’imaginer autrement…Donc je reste pensive mais comme j’ai apprécié…Cela n’a pas d’importance si c’est réel ou non, c’est beau,
sublime..
A Bientôt et bisous