Peu importe !

 

Peu importe l’abondante

toison de la végétation

ne me demande surtout pas

de la rendre disciplinée

 

Peu importe cette forêt

vierge de mes pensées

ne me demande surtout pas

d’en retirer l’ivraie !

 

Peu importe si les rideaux

ouvrent sur le désordre

intérieur ou extérieur

seule compte la sérénité

 

Elle se coule ici ou là

quand le regard convive plonge

sans quête, sans devoir faire,

pas plus pour soi que pour un prince

 

Oh, pèlerin sur son propre territoire

 

Carmen P.

(C’est un texte de chanson, dès que possible je vous mets le lien direct, pour l’instant elle peut être entendue, ici : http://www.le-crayon-du-parolier.com/t11902-peu-importe#83289 )

8 réflexions sur « Peu importe ! »

  1. Arriver à la sérénité … oui mais pas assez longtemps ! Donc, vite, je fais !
    Je n’arrivais pas à ouvrir ton blog, ni d’une manière ni de l’autre.
    Bisous et bonne journée. Le vent s’est calmé, faire le tour, et réparer autant que possible. Pas grave, il y a certainement bien pire.

      • Eh bien me voilà comblé! J’ai inscrit le lien dans mes favoris car il y a aussi d’autres textes qui m’intéressent. j’ajoute qu’à mon sens, ce lien peut s’apprécier par des gens qui comme (ou mieux que) moi ont plus ou moins participé à des chorales populaires tant religieuses que profanes.

        Infiniment je vous dis merci!

        • Oui, Michel devait animer la chorale de son église avant de se lancer dans la mise en musique de textes qui lui parlent. Cela s’entend, mais sa voix est juste et sa mise en musique respectueuse des textes. Il y met beaucoup de coeur et le résultat est de qualité. À partir de ton blog je t’ai envoyé un message te donnant le lien vers une chanson mise en musique par un autre musicien. Bonne soirée, Robert-Henri.

    • Merci, Victor.
      Michel Bonnassies est sensible à mes mots et sa mise en musique les révèle.
      Désir d’harmonie avec cette nature qui nous soutient.
      Désir de paix avec notre nature humaine dont la source est si tranquille (mais nous la portons, souvent, à ébullition, détruisant tout autour de nous).

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