L’inertie
était son ennemie
pourtant les objets
dans son mental s’animaient
d’un glissement imperceptible
d’une légère lévitation
Elle aurait pu manipuler le verbe
utiliser le rythme, s’ouvrir à la musique
elle a choisi le huitième art, la photographie
Elle ordonnait son énergie kinésique
sur des tableaux dont elle était le modèle
chaque construction était une tentative
de réunification, un réajustement de son corps
à la conscience morcelée. L’harmonisation était
le but du jeu – sa quête perpétuelle.
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C.P.
photographie : Francesca Woodman
Photo génie…
Je le pense aussi !
Tu expliques bien la démarche de cette femme, dont les photographies sont en effet des merveilles.
J’essaie, Mâyâlîlâ. Chaque photo est une surprise.
Je me demande comment elle le vit son art. Elle doit être torturée.
Bonne soirée Carmen
Je ne saurais dire, pimprenelle. Son oeuvre m’interpelle. Quand il y a questionnement il y a toujours quelque chose à découvrir et cette découverte je la perçois comme éminemment poétique. On ne se donne pas entièrement à une telle recherche en matière de photographie sans que cela ait un sens (et cela concerne la présence à la vie, par la représentation du vivant dans l’espace.