Une des joies éphémères de l’été, c’est de traverser une rivière en sautant sur des pierres.
On écarte les bras comme s’ils étaient des ailes. On appuie les mains sur l’air. On peut glisser, se mouiller un peu, beaucoup. […]
On ne sait pas a…lors qu’on est en train de traverser la chambre en feu de la vie, celle dont chaque fenêtre donne sur l’éternel.
On ne sait pas non plus qu’il est aussi indifférent de perdre que de gagner.
Il faudra encore des années pour comprendre que les années ne sont rien et qu’il n’y a ni vrai, ni faux, juste la vie-mère
et nos bonds maladroits d’une parole à l’autre.
Christian Bobin in La grande vie
Et quelques mots, fébrilement assemblés…
jeux d’enfants / brindilles
le moulin rythme son va
au fil des murmures de l’eau
qui vient et se glisse
fuyante comme une anguille
Carmen P.
Florence – Testé pour vous
Bonjour…ça m’a rappelé lorsque (dans les Hautes Alpes) nous faisions des randonnées dans les cours d’eau…on tenait en équilibre, on faisait l’oiseau puis parfois, patratas, on tombait à l’eau et ma foi, c’était trop marrant…un jeu qui nous entraînait, nous faisait tous rire…que de belles journées, de bons moments.
A très bientôt et merci pour ces superbes souvenirs
Heureuse d’avoir rappelé ce souvenir, florence. Le bonheur est simple comme de tels moments.
La vie : un jeu d’équilibre…Bises Erin
Je suis toujours sur une ligne d’équilibre instable en écriture. Merci d’être passée, Paradisalia.