Maison
une poussière de tendresse
s’est glissée sous ta paupière
tu pleures ! elle t’échappera
cette tristesse à qui tu as donné
corps
les pollens parfois sont allergènes
et les stigmates – trompes en nos cœurs –
gardent les blessures mi-closes
Oikô….. chacun est souverain dans sa demeure
Oikô….. que seul le vent libertin libère
Oikô….. sans frontière….. aux dimensions de l’Univers
glisse une larme jusqu’au lit du fleuve….. éternel
.
Tu me fascine Carmen avec ce style Asiatique très laconique où il faut prendre le moindre mot même d’apparence futile et puiser dans les dédales de tes pensées pour en saisir toutes les
nuances.
Alors, on s’évade, on imagine et on part dans les contrées lointaines de l’infinie et de l’immense Univers, puis on redescend sur Terre, pour admirer un fleuve, aux eaux cristallines, dont nos
larmes déversées se laveront de toutes nos turpitudes, qui fera renaître la joie dans nos cœurs blessés.
Merci au nom de la communauté
Bisous et bon weekend.
Le Noctamplume
Bonsoir Carmen ! Oui, comme on voudrait parfois que la trstesse nous échappe… J’adore « une poussière de tendresse… paupière ». Ce texte est très original. Amicalement.
Style original… Tout en douceur.
Cachons nos peines dans les larmes, ainsi, le chagrin s’échappe et nous laisse en paix.
Merci l’allergie lorsqu’elle est poussière de tendresse… c’est une précieuse alliée!
Bises Carmen