Faut-il dire ? Faut-il se taire ?
Ne vaut-il pas mieux vivre en état de sourire
laisser rouler le stylo sur la table qui penche ?
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Elle n’a pas la conscience qui flanche
malgré les souches de tous ses rêves abattus
qu’elle enjambe quand elle va aux orties
et qu’elle est saule d’argent… sans pleurs !
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Insensible à tout ce qui tente de la séduire
sauf aux accords de l’euphonie verte
elle connaît sa Terre, cette vulnérabilité
d’où chaque jour elle renaît
et elle lance le son…
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jusqu’à ce que clochent ses mots
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Carmen P.
(photo : Filippo Rizzi)
Les mots, les questions qui s’en suivent, les pleurs c’est aussi ma publication de ce jour. Certainement sans ressemblance avec le vécu de toi et de moi mais quelques parts un cri.
Bonne journée et bisous d’EvaJoe
Deux attitudes différentes face à l’épreuve. Le cri est sans doute perceptible dans mes mots…
Je ne suis sûre de rien… et je ne peux même pas compter sur ma parole quand je dis que je ne veux plus écrire. Une révolte perdue d’avance !
Un son qui résonne en beauté, comme le vert des feuilles au soleil. Bien sûr qu’il faut le lancer, de la baguette magique du stylo sur l’argentin triangle de la vision !
Un son qui naît alors que je veux le freiner…
Merci, Aloysia. J’ai voulu aller sur ton blog mais je n’y suis pas parvenue. Je tombe sur la page d’accueil mais je ne peux rien ouvrir. J’essaierai à nouveau un peu plus tard.