Les corbeaux
Les gouttes d’eau
sur les ailes des corbeaux
sont autant de boules de crystal
que la flèche des regrets amène
depuis nos nuits cataleptiques
On laboure le ciel
et s’envole l’âme des arbres
en paradis
On déracine le calvaire
ainsi se plantent les maisons
dans l’immobile
d’un espace bétonné d’ennui
et les vieilles routes s’oublient
au bout d’une impasse
tandis que la vie…….. cherche
sa voie autour des ronds points
Les gouttes d’eau labourent le ciel
et du miroir de son granit
le calvaire reflète un champ
que les corbeaux colonisent
.
un véritable délice de mots que de pouvoir te lire Carmen !!!! un vrai grande plume à laquelle j’adhere forcément !!!! bisouilles en ce samedi
Bonsoir Carmen,
Tout d’abord, j’aime beaucoup votre dessin des corbeaux (ou plutôt croquis ?), non, votre dessin.
J’aime bien les images posées dans votre poème,
rien de tel que la nature à l’état de nature pour laisser libre vol à ces bestioles…
Bonsoir Carmen,
Je passe régulièrement ici, et ce soir je me pose un peu pour contempler les corbeaux et vos mots. J’aime les deux, vraiment.
Bonsoir Carmen
A te lire, on peut s’en poser des questions sur le sens de la vie, mais j’adore, tu nous fais fumer les neurones
Bisous
Le Noctamplume
Bien joli coup de pattes pour ces corbeaux !… Mais tes vers me déroutent… avec une impression bizarre. Tes univers (en général) sont captivants, étranges et irréels… mais forts en émotions.
Merci pour le partage.
Bises Carmen