Tu vois,
l’automne comme la vie
retourne sa veste.
La toile des jours est réversible
quand elle ne reflète pas la lumière
elle la cache sous le boisseau.
Alors, elle nous dévore de l’intérieur
à moins que sa flamme bleue
n’éclaire quelque recoin
que n’alimentait que l’erreur.
Je dors en chemise de nuit
car ta peau ne me protège plus.
Je rêve de lingerie fine
alors que voilà la saison
où il faut se couvrir.
Tu es la paille
et je suis épouvantail.
Loin des champs où je veillais
tout me devient si futile…
J’attends un peu d’ardeur
assise à l’ombre de l’aiguille.
Seule ta chaleur
pourra me redresser
et nous brûlerons encore malgré les saisons !
Ainsi chafouinent les coeurs
quand l’heure de la moisson est passée.
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Carmen P.
(illustration : Andrea Kowch)
Quand celui qui est à nos cotés est absent l’on se sent orpheline d’amour, de tendresse et je pense que lorsque la nuit est là l’absence de son mari, époux, ami amour doit être insupportable.
Tu l’as dit avec beaucoup de pudeur c’est très fort.
Douce soirée et bisous.
EvaJoe
Merci, Eva, d’être venue me lire.
J’ai vu ce tableau, il y a quelques jours et les mots sont venus, avec mon histoire.
Bon week-end à toi !
La solitude a goût d’automne…
Oui, Aloysia.
L’instant secret ne répond toujours pas. Il y a peut-être un problème sur Overblog.
Magnifique poème qui nous emmène sur les vagues ..de ces tendres mots…aux images poètiques et romantiques…
Vagues d!’un automne particulier, où tout devient si calme, où l’on interroge le ciel pour voir si l’orage est passé ou s’il menace encore. Un poème proche de tout coeur aimant ayant connu ce genre de tempête !