Comme un poing dans le ciel

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Comme un poing dans le ciel

 

Des enfants sont dans la rue, ils ne lancent pas de pavé.

Des enfants sont dans la rue, comme des chiens, abandonnés.

 

Le serpent de la révolte ne danse plus au rythme des mots ; Amour et Paix.

Les interdits, balayés depuis longtemps, gisent comme des balises mortes

dans les vergers qui fouettent le vent de l’impuissance humanisée.

 

Un coin de moquette pour poser son duvet, c’est sympa.,

durant quelques soirs, quand on a dix-huit ans,

mais quand les « potes » ne peuvent plus héberger

car ils n’ont plus de « tune » eux-mêmes,

où vont les enfants perdus dont les parents s’emmurent ?

– dont les parents s’emmurent –

 

Peter Pan s’appuie sur le temps impassible, ses ailes n’attendent qu’un signe.

L’horloge de la place compte les étincelles qui dans son cœur décrépitent,

et dans mon âme-zeppelin une déchirure témoigne

d’une impossible naissance.

12 réflexions sur « Comme un poing dans le ciel »

  1. J’ai vécu cela dans ma jeunesse et pourtant je n’étais pas abandonné, c’est moi qui fuyait le foyer familiale.

    Etrangement, j’en garde de bons souvenirs…

    J’étais déjà poète à l’époque, mais n’en avait pas conscience et les mots me venait comme jaillissant d’une source miraculeuse.

    Mais j’étais surtout « Anar » chevronné et je n’en avait pas conscience non plus.

    Maintenant, je suis plutôt rangé et sage, mais je n’en garde pas moins mon caractère révolutionnaire.

    Merci au nom de la communauté

    Bisous et bonne après-midi.

    Le Noctamplume

  2. Parfois les enfants se rebellent contre leurs parents… ils quittent la maison familiale… Ils veulent vivre leur vie..
    est-ce bien ou mal, ce qu’ils font, comment ils vivent… Pour les parents commencent alors, les peurs, les doutes…
    C’est bien difficile à vivre tout de même ces moments là…
    Belle soirée à toi.
    justine

  3. Bonsoir Carmen,

    Il y a plusieurs façons de quitter le cocon familial, certains enfants le font délibérément après avoir choisi de mener leur propre existence parce qu’ils peuvent s’assumer pleinement que ce soit
    sur le plan affectif et financier. Ils ont besoin de vivre leur vie et de créer une famille tout en restant en bon terme avec leurs proches et c’est un choix que nous devons respecter. En revanche,
    d’autres abandonnent le domicile parce qu’ils se sentent mal aimés et rejetés surtout lorsqu’il s’agit de famille recomposée. Il est important d’installer le dialogue et de montrer à nos enfants
    que nous les aimons peu importe les divergences et les querelles qui surgissent de façon inopinée. Notre rôle est de rester à leur écoute,de les guider pour mieux les comprendre et surtout de les
    aider en leur apportant soutien et conseils. Je ne conçois pas de laisser les miens quitter le nid à l’aveuglette et de les voir ramer en menant une vie de bohème. Ma jeune fille envisage de faire
    des études mais nous en avons longuement discuté avant de nous accorder sur les projets à venir. Après le collège, elle ira au lycée et rentrera le soir à la maison car je ne voudrais pas la voir
    manquer d’argent pour se nourrir si elle vivait seule dans un appartement. C’est important de leur dire que nous serons toujours présents quoiqu’il arrive et ce que nous faisons pour eux c’est par
    amour. Les rassurer c’est leur permettre de connaître l’harmonie sans leur cacher que la vie est un combat difficile et qu’il faut toujours se battre pour obtenir ce que nous voulons. J’ai
    recueilli un jeune adolescent durant un an car les parents ne le supportaient plus et je trouve cela vraiment regrettable. C’est un ami de mon fils. Je lui ai permis de se reconstruire et je suis
    heureuse aujourd’hui de savoir que ses projets professionnels se soient réalisés. L’un et l’autre étaient très attristés de nous séparer mais à présent je réalise qu’il a trouvé sa voix parce que
    j’étais là. Il m’a remercié de toujours lui avoir donné l’espoir et la tendresse, chose que ses parents ont négligé de faire. Rien n’est facile auprès des jeunes mais la solution demeure dans nos
    gestes, notre attention et surtout au plus profond de notre coeur.

  4. Merci de ton commentaire, Corinne.
    C’est dans cet esprit qu’il faut intervenir auprès des jeunes que nous connaissons, sans jugement et dans la mesure de nos possibilités.
    S’ils dépassent certains mauvais moments en se sentant dignes d’attention, ils pourront se construire.
    Amitiés.
    Carmen

  5. Bonsoir Carmen ! Je lis ta réponse très en retard, mais oui, lorsqu’on est abonné à ta newsletter, on est avisé de chaque publication d’article. Avec toutes mes amitiés.

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