Mélodisation
dans un silence à briser
la confiance de cristal
nos vagues abondent d’âge
en âge et la terre remplit la page
de ses vestiges d’argile
*
l’aube tombe sur le champ
un jour de blanche lenteur
et l’ombre du silence
traverse le val des doutes
en plein midi un coquillage
accorde sa nacre au souffle
il se balance et
rifle
sur l’estran — confusion
*
je glisse feuille
sur la joue de l’eau
j’enlace cajole
un peu de lumière
dans mon nid de coucou
— nous sommes tous des oiseaux de passage —
s’entassent les aiguilles sous la fourrure des mots
en gouttes d’arbres
tombent les sons
un chant menu
— frère de parole —
se fie à la mélodie
d’un jeu d’épaules nues
qui furètent dans le clapotis
de la berge où paresse
une barque
restera-t-elle ?
.
Dans ces méandres je me suis perdu… de bonheur.
Chère Carmen
Que de douces « mélodisations », j’ai un faible pour la première et j’aime particulièrement l’expression « S’entassent les aiguilles sous la fourrure des mots »
Merci au nom de la communauté
Je ne sais pas si tu l’as appris, Notre amie Line (sourire de line) est décédée accidentellement mardi dernier dans la soirée.
J’ai appris cette nouvelle dans la nuit et j’en suis tout retourné.
Je me suis rendu immédiatement sur son blog, mais à l’heure qu’il est, il semblerait que ce blog n’existe plus.
Désolé de te parler d’un si triste évènement, mais j’avais remarqué que Line te laissait de commentaires
Bisous et toute mon amitié
Le Noctamplume
Un très beau texte! Bonne journée
Carmen,
C’est un vrai délice que de te lire, j’aime tout mais il y a des passages qui comblent la femme qui aime tant les beaux mots enrubannés de rêves.
Je te fais un bisou et te souhaite d’autres rêves.
EvaJoe
Un petit coucou pour te souhaiter une douce nuit et te remercier de ton passage pour Line
Bisous
Le Noctamplume
Où l’on est emporté par les mots au fil de l’onde poétique … Je viens du pays de Louv’
Bonsoir Carmen .