Il était un ange
Il était un ange
à la mémoire d’homme
trop courte
il isolait sa geôle
de treillis en volubilis
bleus
et laissait filer la couleur
jusqu’aux chevilles
de sa tour d’ivoire
Un jour…..la vanité
le réveilla — vulnérable —
elle se tenait là……face à lui
la voie royale vers la souffrance
L’émotion l’a(p)pris par la main
le suppliant de déplier ses ailes
qu’un doute ancien avait liées
Il était homme
que la misère sur Terre
avait roulé — à fond d’âme —
Tout ce qui haït un jour écoute
cédant la place à l’indulgence
goutte à goutte elle transfuse
l’infini d’un air de rien
Un tollé de silence
Carmen P.
Au début d’un texte je lis les volubilis et me monte aux yeux des couleurs bleus de ces fleurs. Des souvenirs d’enfance, des odeurs..Je reviendrais lire la suite car là c’est trop fort….
Amicalement
EvaJoe
Eh bien, Eva… moi je les aime bien ces hommes (ou femmes) avec leurs fragilités. Nous pouvons tous être des anges les uns pour les autres, mais je ne pensais pas provoquer une telle réaction avec ce poème ! Je t’embrasse. Erin (ce doit être l’effet produit par le tableau de Munch)
De ton texte..Pardon, en plus je suis face à ton fond de blog aux couleurs bleu….
Merci en tout cas d’être passée Eva sinon ce texte n’aurait aucun commentaire !
J’aime beaucoup ces vers:
« le suppliant de déplier ses ailes
qu’un doute ancien avait liées »
Merci Erin pour ta poésie qui libère l’ange en nous!
Merci à toi, Cardamone, de venir me lire. Bonne journée.