du langage potinier à la langue potière
entre les mots un filet d’air passe et capture
les soupirs
l’ébauche d’un songe inflige fissures
au vase d’argile
glisse… invisible… son butin dans la nuit
des errances rassemblées
jusqu’au jour de l’épreuve du feu
dans un éclat sonore le flot du silence
jamais déluté
sera rendu à la langue potière
j’entends comme un vibrato venu de l’enfance
.
Parfois de longs et bons souvenirs nous reviennent du monde de notre enfance. Je pense que c’est ce que tu veux nous dire ici.
Bises d’EvaJoe
Très mystérieux…
Bonjour Carmen,
Ne serait-ce pas le travail de la terre en cuisson avec ces couleurs peintes dessus…avant et pendant la cuisson ??? La terre qui parle à sa manière…Lamentation ou bien-être ? Va savoir !
Voila ce que m’évoque tes vers… bien mystérieux… La photo, un indice… Pour toi un souvenir lointain…
Belle nuit !
Bises
Alors moi, je suis parti sur tout autre chose, j’ai tellement souffert des potins dans ma vie que ça fait penser aux personnes frustrées, où entre chaque mot persifleur, un filet d’air passe et
capture un long soupir et où tous ces mots dans la grandeur d’une vie perdue, s’amassent au fond d’une poterie fêlée, se faisant écho d’une triste résonnance et au moment de la dernière heure,
l’être échappant à l’extase du paradis se verra confronté à l’épreuve du feu, faisant disparaître à jamais tout le mal qu’il a fait, redonnant à la langue sa vertu et la malléabilité des argiles
nobles, transcendant l’innocence, comme vibrato à la pureté de l’enfance revenue.
Douce nuit et bisous, très chère Carmen
Le Noctamplume
la beauté de tes mots….chut je lis, j’entends, je savoure cet instant …bises carmen
Un murmure de terre, porté par l’air du silence, pétri de poésie. Je repasserai par ici !
Merci Carmen.