edvard-munch-melancolie

edvard-munch-melancolie

 

Il était un ange

 

Il était un ange

à la mémoire d’homme

trop courte

il  isolait sa geôle

de treillis en volubilis

bleus

et laissait filer la couleur

jusqu’aux chevilles

de sa tour d’ivoire

 

Un jour…..la vanité

le réveilla — vulnérable —

elle se tenait là……face à lui

la voie royale vers la souffrance

L’émotion l’a(p)pris par la main

le suppliant de déplier ses ailes

qu’un doute ancien avait liées

 

Il était homme

que la misère sur Terre

avait roulé — à fond d’âme —

 

Tout ce qui haït un jour écoute

cédant la place à l’indulgence

goutte à goutte elle transfuse

 

l’infini d’un air de rien

 

Un tollé de silence

 

 

Carmen P.

 

6 réflexions sur «  »

  1. Au début d’un texte je lis les volubilis et me monte aux yeux des couleurs bleus de ces fleurs. Des souvenirs d’enfance, des odeurs..Je reviendrais lire la suite car là c’est trop fort….

    Amicalement

    EvaJoe

    • Eh bien, Eva… moi je les aime bien ces hommes (ou femmes) avec leurs fragilités. Nous pouvons tous être des anges les uns pour les autres, mais je ne pensais pas provoquer une telle réaction avec ce poème ! Je t’embrasse. Erin (ce doit être l’effet produit par le tableau de Munch)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *