Ils ne viendront pas à Noël
six mois de séparation
me semblait supportable
mais de patience il faudra double dose
Ils ne viendront pas à Noël
la neige aura le temps de fondre
les fleurs de cerisiers seront envolées
pour moi, elles seront rouge d’émotion
Ils ne viendront pas à Noël
j’ai rêvé que je ne trouvais pas de cadeau
pour l’enfant qui me connaît si peu
entre nous l’Océan s’engouffre
Ils ne viendront pas à Noël
la voie du cœur depuis longtemps entretenue
s’écarte bien malgré moi de l’existence
et c’est mon âme qu’on écartèle
Ils ne viendront pas à Noël
l’enfant grandit loin de ceux qui l’aiment
ignorant l’affection qu’on lui retranche
sans vigilance la Vie s’évanouit sur la distance
Ailleurs, un jour béni elle s’épanouira, sans doute
mais l’aïeule ne sera plus
.
C’est triste… Tu me fais penser à ma mère qui me demande d’aller la voir, et moi je ne pense qu’à aller voir mes enfants et petits-enfants…
La famille est importante… mais je dois accepter de ne pas voir suffisamment, pour que se développe l’attachement, mon petit-fils. Je croyais le voir à Noël, mais je ne le verrai que six mois plus tard. L’attente est longue, et je pense surtout à ma belle-mère, particulièrement âgée, qui se maintient par amour et dans l’espoir
de serrer son petit-fils et son arrière-petit-fils encore une fois de plus dans ses bras.
Il est des séparations bien difficiles à accepter…Bises
Oui. Je savais qu’il nous faudrait tous être vigilants pour maintenir la relation sur une fréquence qui permet à l’enfant, dès son plus jeune âge, de vivre et de s’attacher à sa famille restée sur le vieux continent.
Ce n’est pas une bonne chose de reporter de six mois. L’enfant qui avait quinze mois, début Juillet, quand nous l’avons vu aux us, aura un an de plus quand nous le reverrons. Les parents pensent qu’à cet âge l’enfant ne réalise pas… mais moi je sais le contraire.
Ton poème me prend quelque peu aux tripes ….
Je sais et comprends combien …………………………………!!!
Le pire est lorsque la même situation a lieu tout près de sa chaumière …….encore plus « écartelant » !
Courage, carmen, la seule façon de tout sauver est ….de croire toujours en la force de l’AMOUR (je l’expérimente chaque jour !)
Châle-heureuse-aimant : sabine
Oh oui, il y a des situations dures à vivre… quand on a conscience de la valeur de la vie et du temps qui passe, car c’est sur Terre qu’il faut continuellement réaffirmer l’Amour.
La distance justifie de trop rares retrouvailles, mais la proximité, si on ne voit pas ceux qu’on aime, est une souffrance.
Tu as raison, une seule solution : continuer dignement et semer de l’amour, au maximum.
Je verrai mon fils et mon petit-fils dans quelques mois. Il aura grandi d’un an… je le vois, une fois par semaine, sur Skype mais je ne peux embrasser l’écran 🙂