Dans l’arc d’un regard de caryatide, tel est le titre du recueil de poésie que je vous propose à la lecture.
Ces poèmes je les ai pensés comme un hommage à Francesca Woodman, jeune photographe américaine dont les clichés ne cessent d’interpeler un nombre toujours plus grand de personnes.
Elle est partie trop tôt, à vingt-deux ans, au royaume des anges, mais son oeuvre était là qu’il nous restait à découvrir. Ce fut pour moi un émerveillement poétique que d’entrer dans son univers.
Les photos d’un côté, ma plume de l’autre, ainsi s’est construit le dialogue entre la photographie et la poésie. J’ai tenté de restituer la dynamique de l’élan créatif qui a animé la jeune femme. Cet élan, tout artiste le porte en lui. En fait, il anime la vie de chacun de nous, même si nos créations sont modestes – elles ont leur importance car elles manifestent, à l’extérieur de nous nos visions intérieures.
Au moment de publier le livre il a fallu que j’abandonne les photographies de Francesca (pour une raison de droits). Comment publier un livre qui parle de photographies sans qu’y figure aucune photo. C’était impensable ! J’ai cherché parmi mes clichés et j’ai choisi des images qui n’ont certes rien à voir avec le côté mystérieux, parfois provocant, des photos de l’artiste (il n’était pas question que je me montre dévêtue), mais qui interrogent du regard, jouent avec le reflet d’ un miroir, ou montrent des architectures de l’ombre séculaire desquelles pourraient surgir des gardiennes de l’art.
Carmen Pennarun
Le livre compte 152 pages et 30 photographies en noir et blanc.
Son prix : 18 € (+ frais de port : 3€52)
[ me contacter par mail : carmen.pennarun@wanadoo.fr ]
.
Je n’ai bien sûr pas pu encore le lire, mais je n’ai pu m’empêcher de le feuilleter, tant j’ai trouvé superbe la mise en page et les photos que tu as choisies.
C’est vraiment un bien joli recueil. Et si tes photos sont loin de celles de Francesca, on y retrouve quand même quelque chose, une ambiance très poétique, comme une attente…c’est vraiment de la belle ouvrage.
Merci Carmen !
Merci, Ariane, pour tes impressions sur l’objet livre. J’aime les choses bien faites, c’est pour cela que je suis heureuse de me faire aider par une éditrice et sa graphiste. Tu as peut-être lu dans mon regard une attente de poésie (c’est la seule chose qui me manquait, mais je l’ignorais). J’espère que l’enchaînement des poèmes guidera ta lecture jusqu’à la fin du recueil avec bonheur.
Merci, Carmen pour toutes ces explications. Les photos que tu as choisies sont magnifiques, elles évoquent bien l’artiste qui t’a inspirée, et s’allient à merveille avec tes textes qui sont toujours aussi forts et profonds.
Parfois je me dis, Mâyâlîlâ, que le monde a besoin de davantage de légèreté, mais le désir d’écrire ne vient, chez moi, que pour exprimer les sentiments enfouis au plus profond. Merci de me lire, Mâyâlîlâ !
Jaime ta présentation. Je n’ai pas le livre et je n’ai pas vu les photos donc, je ne pourrai rien en dire. Mais je sais que tu as le talent pour faire vivre une photo et nous la faire vivre.
Bonne journée Carmen
Merci Pimprenelle d’avoir pris le temps d’écrire quelques mots. Le chemin des blogs est toujours difficile pour moi en ce moment… mais j’y retournerai !
Bonjour Carmen,
Tu parles très bien de cette photographe et de ce qu’elle t’a inspiré. Je souhaite bon vent à ton recueil, qui, je n’en doute pas, est très beau et intéressant.
Bises
Merci, Martine. Je reçois de très bons retours sur ce recueil. Le dernier sur La Cause Littéraire. Malgré tout, comme ce livre n’a pas de diffuseur, il ne parvient pas à atteindre toutes les personnes qui pourraient apprécier de le lire.
Oui, ce n’est pas facile. Je connais ça avec mes recueils également. Il faut « mouiller » sa chemise pour écouler sa production
Pas facile, surtout en cette période de confinement où tous les salons ont été annulés ! Il me faudrait publier davantage sur mon blog qui est un espace personnel que je néglige fort en ce moment (j’ai quelques difficultés à m’y connecter, cela vient de mon ordi). Bonne journée, Martine !