La nature en piste

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La nature en piste

 

 

Tendez la main

aux petits pas fins

qui élisent silence

dans le bruissement

des espaces zélés

 

Ecoutez…

la cigale ne chante pas

elle rompt le calme

et la fourmi

en est toute désorientée

 

L’une stridule, l’autre mandibule

 

La nature offre à la cigale la blancheur

tactile d’un chemin de son, elle abandonne

la fourmi à l’encodage de ses pistes

aléatoires

 

L’enfant regarde, il est l’œil dans le bec de la vie

et rêve à la grande personne qu’il sera

 

Mais homme…. il ne se retrouve

que dans l’effondrement

de ses tours d’orgueil

quand les illusions se retirent

et que demeure

l’œuvre du silence

à faire naître

dans un mouvement

de petits pas fins

qu’un chant de cigale

accompagne

 

 

 

 

.

8 réflexions sur « La nature en piste »

  1. Bonsoir Carmen
    Wouaaahhh ! Que de métaphores dans cette piste encodée philosophique et je me retrouve comme un enfant dans le bec de la vie, à savoir si je vais grandir encore ou m’effondrer une fois de plus du
    haut de mes tours d’orgueil en ressassant des illusions perdues.
    Moi qui me situe entre la cigale et la fourmi, je stridule et je mandibule et il me faudra bien plus que la nuit pour reprendre mes chemins mélodieux aléatoires.
    Merci au nom de la communauté Chère Carmen et douce nuit
    Bisous et amitié
    Le Noctamplume

  2. Entre la la fourmi et la cigale
    tes vers nous donne un régal
    Je vois la vie en tout petit
    regarde par terre mes envies

    de paysages…

    La fourmi partagera-t-elle sa mie
    et la cigale, sait-elle que pour être son amie

    Suffit d’être sage…
    (improvisation pour toi, Suzâme

  3. Voilà qui surpasse Monsieur de La Fontaine et ses belles fables ! Tu as revisité « la cigale et la fourmi » pour en faire une leçon de vie poétique… Bravo, Carmen, car tout cela prête à
    réflexion.

    Bonne soirée,
    Cathy.

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