Préambule de Rose Garden

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Amis lecteurs, pour vous, j’ai rassemblé ces textes. Ils ont pris source dans mon imaginaire et ont croisé, au fil de la plume, le lit de la poésie qui m’est si chère.

Voici donc Rose Garden, du nom d’un parc de Boston où la première histoire a trouvé son estuaire.

C’est encore vers des jardins que je vous invite à vous aventurer, non pour y cueillir des brins de poèmes, comme dans « Tisane de thym au jardin d’hiver », mais pour y rencontrer des personnages qui portent la vie, du mieux qu’ils le peuvent, et aspirent au bonheur.

Chacune de ces sept nouvelles nous convie à un rendez-vous avec la nature. Cette nature, on la découvre ordonnée et obéissant  à la volonté de l’homme, dans un jardin du Massachusetts ; on  l’approche, sauvage,  sur la Côte bretonne ou sur les Landes de Cojoux ; on s’en extirpe quand un cauchemar nous  prend dans le labyrinthe du jardin de l’inconscient.

Avec Rose Garden, la réalité passe une porte, elle pénètre dans un univers où l’animal parvient à communiquer avec l’homme, où la mort poursuit le dialogue avec le vivant.

Nous sommes bien sur Terre pourtant… La nature est le berceau qui reçoit notre espace intérieur. À partir du lieu où la vie nous pose, et après  reconnaissance du  terrain, nous  acceptons  d’y greffer notre être, à moins que  nous préférions la fuite et de nouvelles explorations.

Rien n’arrête le voyageur dans sa marche silencieuse, il transporte sa mémoire en lambeaux avant de parvenir à reconstruire le tissu de la vie. La trame des histoires est un fil d’Ariane qui  porte le sensible jusqu’à l’orée  de résonances amies. Puissiez-vous trouver refuge dans ces jardins et cheminer avec plaisir en compagnie de mes personnages, aussi extravagants soient-ils.

 

Erin

12 réflexions sur « Préambule de Rose Garden »

    • Je ne sais pas, flipperine, il faudra que j’attende les retours des premiers lecteurs. Ce sera un recueil autoédité. Je n’ai envoyé le manuscrit qu’à un seul éditeur qui l’a refusé. Je n’ai pas envie d’essuyer plusieurs refus, d’où le choix de l’autoédition.

    • Caliel, je ne parviens pas à laisser de commentaire sur ton blog.
      La vie n’est pas un long fleuve tranquille, mais la terre est bien belle et l’homme doit tenter de changer le cours de ses pensées s’il désire goûter un peu de bonheur.
      Mes nouvelles, comme mes poèmes soulèvent les problèmes de l’existence mais j’essaie de rendre perceptibles les issues possibles grâce à la sensibilité d’ un regard différent sur les parcours de vie.

    • Belle, je ne sais pas… mes écrits, même en prose, restent poétiques. Mon univers frôle le fantastique, il flirte avec le passé et le futur… de nombreux lecteurs préfèrent se distraire avec un bon polar…
      On verra bien !

    • C’est le lien qui unit ces nouvelles. La nature est présente dans mes nouvelles comme elle l’est dans ma poésie. J’ai bien conscience que l’écriture est particulière et bien loin de tout ce que j’ai pu lire comme nouvelles afin de m’imprégner de styles différents.
      C’est mon écriture, pas assez littéraire, selon les membres d’un comité de lecture… mais je ne sais pas à quelle littérature leur jugement faisait référence ! Cette appréciation m’avait beaucoup destabilisée.

  1. Bonsoir Carmen,

    Je me pose des questions à propos de ces comités de lecture des maisons d’édition. Mon recueil précédent de poésies, Tarentelle, a été porté aux nues par une grande dame de la poésie. Elle croyait tant en ce livre qu’elle l’a envoyé chez Gallimard. Refusé. Ils ne donnent pas les raisons. j’ai voulu récupérer cet exemplaire. Je l’ai regardé sous toutes les coutures. A mon humble avis, il n’a même pas été ouvert. Alors, tu comprends que depuis, je doute fort de ces « juges » . L’auto édition, c’est plus compliqué. Il faut ouvrir son porte-feuille, donner de sa personne. Mais au moins tu sais où tu vas.

    Bon courage Carmen pour ton projet
    Amitiés
    Martine

    • Je sais une chose, Martine… je désire me détacher de cette attente, alors, le mieux, est d’auto-éditer (ainsi le livre pourra être lu par les proches et les amis). Ce qui ne m’empêchera pas d’envoyer le manuscrit à quelques éditeurs. Je pense que le manuscrit a été lu par la maison d’édititon à qui je l’ai envoyé. L’éditrice aime mon écriture, mais le comité de lecture n’a pas suivi. Remarque, c’est compréhensible car leur collection traite surtout de sujets bien ancrés dans la réalité, le social, alors que je suis plus dans l’introspection, l’évolution du mental, à la limite de l’extraordinaire.
      Le problème est que cette semaine je n’ai pas beaucoup avancé (d’autres priorités sont venues se greffer). Il faut vraiment avoir l’esprit tranquille pour mener à terme un tel projet.
      Bonne soirée, Martine.

  2. Je ne te connais pas assez encore pour bien connaître ton écriture, mais ces nouvelles me paraissent alléchantes.
    Je suis d’accord avec le commentaire de Martine au sujet des éditeurs. Je pense que beaucoup d’écrits qui leur sont envoyés ne sont pas ouverts. Il faut faire partie d’une certaine nomenclatura ou faire scandale pour être publié. Et c’est très souvent des navets.
    Bonne journée et amicalement.

    • De mon point de vue ces nouvelles sont intéressantes. J’y ai mis tout mon coeur au service de mes facultés d’écrire (actuelles). Il faut certainement une conjoncture très favorable pour que notre manuscrit attire l’attention d’un éditeur. Je rêve de ce hasard providentiel, de ce détail qui sortira le comité de lecture de sa réserve (torpeur) et lui donnera l’envie de prendre des risques pour mes écrits !
      Bonne soirée, Clara.

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