
l’eau retourne au ciel
et demeurent les couleurs
que le soleil fixe sur les ailes des anges
.
puissent les rayons d’amour
d’une joie indélébile
puisque je me sais
atteinte à coeur
.
la tendresse donnée
est tombée aussi bas
qu’une sombre émotion
on ne distingue plus les hauts des bas
quand l’enfance est passée
laissant des souvenirs décolorés
.
un jour peut-être
des flashes de réminiscences viendront
discréditer ces histoires à faire peur
qu’on aime se raconter
quand – pour construire sa vie et aller de l’avant
– il a fallu détruire l’image du père et de la mère
.
la résilience s’invente des malheurs
ils apportent du vent aux ailes des moulins
que nos tendres Don Quichotte
ont à affronter
.
Carmen Pennarun
Photographie : Déborah Gordon
Belle comparaison, et triste constat…
Amitiés, Carmen !
Dans la vie comme en poésie, s’inventer des chemins de résilience et de pardon. Amitiés, Mayallila !
Très beau, chère Carmen.
Merci!
Merci, Geneviève !
L’enfance teinte notre présent.
Contente de lire tes jolis vers
Bonne journée Carmen
Merci, Martine. Amitiés. Carmen