Vivre, c’est accepter de renaître en Terre natale
alors même qu’on a coulé des jours heureux
en Terre d’adoption. Comme lorsque certaines
heures du jour nous serrent le coeur jusqu’à
ce qu’on accepte d’ouvrir nos sens
à une moindre lumière, en dépit
de nos résistances, l’espace
et le temps tendent souvent
une autre joue à embrasser.
Cela, le peuple des pierres
l’entend qu’un éboulement
a détaché de la roche-mère
.
Carmen Pennarun
illustration : Magdalena Korzeniewska
Notre Terre véritable ne nous manquera jamais, celle où il n’y a ni naissance, ni arrachement quel qu’il soit.
Oui, c’est pourquoi où que l’on vive…
Je suis un grain de sable, et au.dedans du silence, l’écriture.
Françoise Sérandour
( tant que durera le désir des roses ».
Merci Carmen.
Je suis un grain de sable, et au.dedans du silence, l’écriture.
Françoise Sérandour
( tant que durera le désir des roses ».
Merci Carmen.
Une grande légèreté, qui ignore les attaches mais qui s’intègre en tout lieu et transmue la beauté en mots ! Merci, Françoise.
Oui chère Carmen! C’est cela, légère et amarrée cependant. La terre et la mer et en alliage les Ciels sans lesquels je ne peux respirer.
Mes félicitations très affectueuses.
Françoise
Merci pour ta sensibilité en écho à mes mots, Françoise. Bonne journée à toi !
On peut aimer la terre d’adoption mais on a toujours envie de revenir à la terre natale.
Bon après-midi Carmen
C’est l’inverse qui s’est passé pour moi, j’avais une terre d’adoption et mon père étant revenu sur sa terre natale (où j’étais née moi-même) il a fallu que je la découvre (dans un profond ennui d’abord car mes parents ne me l’ont pas faite découvrir, l’enfermement dans un petit bourg en période d’adolescence a été très difficile… mais j’ai appris à l’aimer, cette terre de Bretagne, lentement, au fil des ans).
J’aime ton observation très subtile des fluides qui nous composent – où nous décomposent – et qui dessinent la vie à vivre… C’est encore une fois très beau, merci Carmen, douce journée à toi. brigitte
Le poète en est encore à penser la vie en termes d’humeurs… sa pensée empirique s’accorde tous les droits, explore tous les sentiers de la vie.Il va, et s’il est entendu c’est qu’il ne se trompe pas sur toute la ligne. Merci de m’avoir lue, Plumes d’Anges.
Bonjour Carmen,
Ma terre natale est loin. Et j’aime mon pays d’adoption. Mais, celle qui m’a vu naître est dans chacune de mes cellules… ce tout influence ma vie de tous les jours.
Très beau texte Carmen
Merci
Je pense que nos origines nous les emportons partout où nous allons, même si nous parvenons à nous intégrer harmonieusement sur une terre d’accueil. La Bretagne m’a rappelée à elle, malgré tous mes efforts pour lui échapper… j’ai vécu cela d’abord avec révolte, mais par l’écriture se révèle mon lien avec elle (je vais mettre sur mon blog le dernier texte que j’ai écrit pour un site littéraire). Bon dimanche, Martine.
J’aime tellement
Merci, Farrah !