Trapézistes
Le tutoiement universel ___ rôde
solitaire__il abandonne les doutes
aux impasses des villes _fantômes
Sa présence familière_____apaise
il regarde en face chaque bagatelle
la leste____ du poids des violettes
Il connaît la terre et ses chardons_bleus
les croix de fer blanc de son esprit focal
et la nuque gracile que les fleurs attirent
Toutes choses sont égales________quand
les bras déployés s’agrippent à d’invisibles
mains et que l’espace déchiré d’étoiles ba-
-lance son trapèze au-dessus des mondes
Erin (Carmen P.)
Le temps est court qui va de la vigne au pressoir,
De l’aube au jour qui baisse …’
C’est tout à fait ce qui se passe en ce moment, aussi, je ne m’attarde pas.
Bises et bonnes fêtes
Le temps est court. Juste le temps de placer les bons gestes… de tendre la main aux autres, de leur faire un petit signe. Merci pour le tien, Chris. Bon week-end à toi.
J’ai toujours admiré les trapézistes, leur grâce, leur agilité réunis et se laisser porter, se faire confiance et jouer la fille de l’air au dessus du sol sans filet.
J’aime bien la légèreté que nous apporte ton texte, on dirait qu’ils effleurent le trapèze sans jamais réellement sentir le danger. Aérien!
J’aime beaucoup cette strophe et ceci en particulier
il abandonne les doutes
aux impasses des villes
Mais j’aime tout car on dirait que c’est toi la trapéziste et que tu nous décris la sensation que tu as à des mètres au-dessus du sol.
Belle fin de soirée et passe de bonnes fêtes
EvaJoe
Merci pour ce beau texte pour la communauté.
Mon poème emmène le trapéziste au-dessus du monde, à la rencontre d’autres mains… Prendre de la hauteur est toujours bon, même si ce n’est que mentalement. On en retire les bienfaits d’une méditation.
Je ne pense pas que l’inspiration viendra durant les prochains jours, alors je te souhaite un bon week-end, Evajoe, et un joyeux Noël.
Erin
Un dur métier ou art qui fait frémir beaucoup de monde
Je les admire… mais je ne peux que rêver et faire fonctionner mon imagination en les voyant. Bon week-end, flipperine.
C’est bon de se laisser balancer au-dessus des mondes par le rythme de tes mots, merci Erin!
Merci Cardamone. Le but est atteint, alors…
Amitiés.
Erin
Bonjour Carmen,
C’est pas que je n’aime pas les trapézistes, mais je n’aime pas les voir, ils me font peur. Une peur irraisonnée de les voir tomber et tomber et tomber… C’est comme les clowns, ce n’est pas que je ne les aime pas, mais j’ai tellement pas envie de vois que l’on se moque d’eux… Cela me fait mal… Irraisonné aussi…
Mais mes ressentis n’enlèvent pas le plaisir de te lire, et de me creuser les méninges….
Belles fêtes de fin d’année… Je rejoins la civilisation demain !
Bises,
Joëlle
Je te comprends Joelle. Moi, c’était les automates, les momies et les araignées qui m’effrayaient lorsque j’étais enfant, et longtemps après.
J’aimais le cirque parce que je savais que les artistes maîtrisaient leurs numéros. Je n’aimais pas la fête foraine, trop bruyante et artificielle.
Bon, j’arrête ma liste 🙂 et je te souhaite une douce période de fêtes.
Erin
Bonsoir Carmen
Des métaphores qui ne seront entendues que par les esprits éthérés, aériens et poétiques, mais une couche restera toujours terre à terre, c’est peut-être ça l’équilibre du monde?
J’espère que tu vas bien
Je t’embrasse et te souhaite un bon Noël
Douce nuit étoilée
Le Noctamplume
Bonjour Alain,
La poésie est de la haute-voltige. À chaque texte on prend des risques dont les lecteurs ne voient que la performance finale. Les enjeux sont dans la dynamique des pensées qui s’articulent, une création dans l’espace mental.
Bon, je ne réponds peut-être pas à ton commentaire, mais c’est ma pensée du matin. Je sais que je ne suis pas souvent comprise ; je mets tant de choses en piste !
Bonne Année, Alain !