L’enfant devenu grand
interroge la nature
…
car la nuit sera bleue
quand des larmes du jour
tomberont les mémoires
il faut tendre jouvence
aux parents tonnerre
et couver le pardon
d’un duvet d’innocence
laisser les beaux coups
d’indocilité
édifier notre fougue
…
la fuite n’est qu’illusoire
la paresse n’a pas sa place
ainsi la vie nous entortille
fredonnant en spirale
l’ascendance de son chant
et c’est m’aille que m’aille
qu’elle nous y implique
…
.Carmen P.
L’enfance, c’est tout un programme déterminé par les parents, l’environnement, le caractère, l’innocence, la fougue, la découverte…Très bel écrit !
Bien amicalement.
L’enfance c’est tout cela, en effet… j’avais écrit ces mots et nous avions marché en forêt de Brocéliande avec notre second fils, c’était la fin du jour, le ciel était bleu-nuit, mon fils a éprouvé le besoin de s’approcher de cet arbre et l’illustration était toute trouvée (même si le fiston est maintenant grand). Merci pour ton passage, Clara.
Un beau texte qui nous emmène dans la douceur et l’éveil de l’enfant qui grandit et découvre la nature, il apprendra d’elle et saura la protéger si ses parents lui donnent au départ les bons codes.
Belle journée
Bisous
EvaJoe
Mon fils, que tu vois sur la photo, est resté très proche de la nature. Son rêve était d’habiter près de Paimpont… il vient d’aménager non loin, je suppose que bientôt il saura dialoguer avec la plupart des arbres de cette forêt mythique.
Amitiés, Eva.
Carmen
Au-delà de tes mots, qui, comme d’habitude sont très beaux, j’imagine l’histoire d’amour entre l’enfant devenu grand et cet arbre…
Amitiés
Avec chaque arbre une relation unique… (je pense que c’est ce que dirait mon fils – il est toujours heureux quand il revient de promenade et qu’un dialogue s’est instauré avec un arbre en particulier) Bonne semaine, Martine.