Lumière pour fées en cage

Karina Kiel

 

Soyons nos propres faits

Accordons-nous

un violon et un archet

un crayon et un papier

un pinceau et une toile

un ballon rond ou ovale

L’obscurité intérieure s’illuminera

d’une multitude d’étoiles.

 

La musique se propagera

le papier s’envolera

la toile resplendira

la balle ajustera sa trajectoire

 

le mouvement s’amorce à partir d’un point

une fois lancé rien ne peut l’interrompre

il sourd de l’endroit idéal où nous sommes (maintenant)

Avec lui se dissipe l’illusion de la cage

 

Erin (Carmen P.)

Photo Karina Kiel

20 réflexions sur « Lumière pour fées en cage »

  1. Florence – Testé pour vous
    Bonjour…superbes mots qui m’ont fait penser aux enfants qui n’ont pas accès à l’instruction…en les privant d’école, les adultes les privent de liberté, d’avenir.
    J’ai regardé un documentaire sur Canal+ qui traite du sujet…c’est tellement triste, horrible et ça se passe de nos jours…:-(
    Bravo pour tes mots qui dénoncent (du moins, c’est ainsi que je les ai ressentis).
    Sur un autre sujet : tu as changé ton fond ? J’aime beaucoup…la plage, la mer, le soleil…l’été…ah, ça fait beaucoup de bien
    A très bientôt et passe une bonne journée

    • J’ai toujours pensé que l’instruction est une chance pour les enfants, hélas, dans notre pays certains enfants ne la saisissent pas (j’ai beaucoup galéré avec deux de mes fils… j’ai fait ce que j’ai pu). Que tous les enfants de la Terre puissent avoir droit à l’instruction est mon plus cher souhait. L’instruction représente les fondations sur lesquelles ils pourront construire leur vie, prendre confiance en eux, sans que cela les empêche de découvrir et développer d’autres passions. Le développement de l’activité cognitive permettant justement à ces passions de trouver la voie vers leur expression.
      La mer en image de fond pour mieux partir en voyage avec les mots 🙂 À bientôt florence.

  2. J’ai supposé que ces fées étaient celles de la création. Elles font effectivement beaucoup de bien mais sont quelquefois capricieuses…ce qui fait mal !!!
    Bonne soirée

    • Tout être quelque soit le monde dont il est issu a ses petits défauts… qu’ils passent vite comme un éclair du temps ou un frisson du corps ou un soupir d’ange…
      Bonne soirée Denise.

  3. Florence – Testé pour vous
    Bonjour…c’était mon passage du jour pour un petit bonjour…juste comme ça, pour le plaisir. A très bientôt et passe un bon dimanche

  4. Je préfère voir dans ce tableau, une petite fille triste sur une balançoire.
    Tellement d’enfants sont maltraités et mal aimés, c’est terrible.
    Peut-être rêvent-ils d’avoir un ballon, un crayon ou d’écouter de la musique pour échapper à leur sort ?
    On peut tout imaginer en lisant ton poème.
    Bien amicalement.

    • La voie vers le sourire est ouverte à toute solution créative, car ce n’est pas normal, quand on est petite fille, de porter sur le monde et la vie un regard si triste.

    • Je viens de m’apercevoir que je n’ai donné réponse à personne sur ce poème. Oui, les petites fées ne souhaitent que donner vie à leurs rêves par le biais de la créativité et pfff… s’évanouissent les barreaux et entraves en tous genres !

  5. Bonjour Erin,
    C’est bien souvent dans la création que s’éveille l’esprit. Dans quelque domaine que ce soit. L’essentiel est de trouver la voie qui active la voix.
    Cathy.

    • C’est bien d’une voix qu’il s’agit car il y a vibration, fréquence… d’où l’utilité de créer et de vibrer, de parvenir à matérialiser dans la création une part spirituelle qui sans cela resterait invisible. Toute œuvre de création a son utilité quand l’égo ne prend pas le dessus. Amitiés. Erin

  6. Bonjour Carmen,

    je viens de passer un agréable moment chez toi. Je me pause ici pour te laisser un petit mot.
    Un rien peut faire pleurer
    Oui
    Mais
    un rien peut faire naître un sourire

    Chacun de tes billets est un bijou
    Merci pour tous ces partages Carmen
    Bises
    ( j’ai a-do-ré ton recueil )

    • Tes mots me font un immense plaisir, Martine.
      Ecrire m’absorbe tellement que parfois je pense poser la plume, surtout quand on ne trouve pas d’éditeur et qu’il faut ajouter à l’écriture le travail d’un éditeur et ensuite celui d’un diffuseur.
      C’est moi qui te remercie pour ces mots qui m’encouragent.

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