Le toi des soupirs
La tristesse s’emmène sur le pont
si triste elle tombe
et larmes se noient
dans l’onde qui les dispersent
en chevelure – Belle Ophélie !
Dites-moi comment cueillir la peine
la cueillir sans la défroisser
l’apprivoiser dans la folie
la flatter dans ses caprices
la suivre dans l’instabilité des jour
Avec ou sans espoir
la regarder passer
à tes côtés
j’ai le soupir comme une fleur
près de ta jugulaire il s’endort
J’ai une fleur au cœur-bouton
elle s’ouvre et s’en-bulle vole
L’ange a un doute de velours
ses ailes déplissent les étoiles