Y comme Yoran et… Giverny

 L’annuaire pour les nuls : la lette Y

 

 Y comme Yoran et... Giverny

 

Yoran,

 

Y, l’initiale de ton prénom mon fils. Cette lettre je l’inscrivais partout quand tu étais mon baby. Cela te faisait rire mon petit loup et balayait, à tous les coups, tes larmes. Même le paysage était notre allié, toujours okay  dans ce jeu de lecture. Les végétaux aiment croître en déployant leurs Y !

Dans notre jardin, nous avons planté des rosiers en Y, ils sont hyper-généreux, comme toi, et offrent des myriades de fleurs. Tes roses rayonnent autant que les nymphéas de Giverny. Un paroxysme de couleurs capable de nous faire éprouver le syndrome de Stendhal !

Rien de symptomatique, juste un éblouissement.

Depuis que tu nous l’as confiée, ta chatte Mystic est devenue une gymnaste hors pair ; normal nous avons échangé des tuyaux sur nos compétences respectives. Elle m’a initiée à la Zen attitude et je lui ai enseigné les postures de base du Yoga. Mystic, quand nous sommes partis  pour New York, a repris son pyjama rayé auprès de son maître en baggy. Ah, pardon, je me trompe de mot, le baggy était à la mode pour ton frère, il est vrai que toi tu portes le sarouel. Je t’assure,  je ne vous confonds pas, ça convient juste mieux pour mon texte ! Indiscrète, moi, mais non, ce n’est qu’un texte avec contrainte, cela n’a rien d’un reality-show !

Puis-je dire que Mystic n’a d’yeux que pour toi, elle nous snobe depuis notre retour. Heureusement qu’il me reste ma lyre et le souffle du zéphyr pour goûter un autre type de bonheur. Rien de psychédélique, juste une passion poétique, qui m’est salutaire au moral comme au physique. Sinon… c’est Giverny  dans ma tête comme au jardin, je rêve au diptyque que je pourrais peindre, toi sur l’une des toiles et ta nymphe sur l’autre. Vous êtes si beaux tous les deux et je vous aime d’un grand Y, que je vois partout.

 

Ta maman.

 

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