L’enfant devenu grand
interroge la nature
…
car la nuit sera bleue
quand des larmes du jour
tomberont les mémoires
il faut tendre jouvence
aux parents tonnerre
et couver le pardon
d’un duvet d’innocence
laisser les beaux coups
d’indocilité
édifier notre fougue
…
la fuite n’est qu’illusoire
la paresse n’a pas sa place
ainsi la vie nous entortille
fredonnant en spirale
l’ascendance de son chant
et c’est m’aille que m’aille
qu’elle nous y implique
…
.Carmen P.