Bon…. il faut tout de même que j’envoie quelque chose. Quelques mots qu’une amie m’a inspirés, quelques mots que je peux me permettre d’écrire maintenant qu’elle a dépassé ce vécu et est
plus sereine.
Contre vents et marées
quelques mois
avaient suffi pour emporter
fils père époux
partis plus vite qu’on ne peut
compter sa peine
tournée vers son ombre
elle contemplait l’abîme
qui l’aspirait
tout mouvement contraire
était violence
même la tendresse
devenait maladroite
et le baume de la poésie
brûlait comme huile
sur la flamme de sa tristesse
seule la souffrance
pouvait la distraire
alors est arrivé son tortionnaire
bien venu
il l’a guidée vers la passion mortifère
elle prenait l’amour
elle prenait les coups
elle oubliait ses amis
elle fuyait sa famille
avant qu’on ne la quitte
encore
mais quand dans sa folie
il a voulu prendre sa vie
— l’écart de trop —
elle a ouvert les yeux
et la vision de ses petites-
-filles a déterré le feu
que son cœur reflouait
exit l’amant !
En attendant les visiteurs, lecture !






