À poings et à flûtes
sur le ring de jour comme de nuit
s’affrontent clarté et doutes
le conscient plonge
dans le cauchemar
et le poète écoute
.
.
.
à chaque round
recueil des exhalaisons
éponge de sang noir
bailliage de solitudes
jusqu’à l’usure
de la raison
calme
au point de vulnérabilité
juste avant
le no mind land
dans l’obscur du jour
la lumière nocturne
attend
la remontée du sel
à
venir
sur la page se répand
l’espérance que le monde
n’ose pas dire
réplique
au flou de le parole
lentement s’évapore
l’eau primordiale
sous
la pente de l’émotion
la pensée va l’amble
et le poète entend
la voix comme un roseau
— un chant de salamandre —
***
À poings et à flûtes
Sur le ring,de jour comme de nuit s’affrontent clarté et doutes
Le conscient plonge dans le cauchemar et le poète écoute
À chaque round : recueil des exhalaisons, éponge de sang noir,
bailliage de solitudes… jusqu’à l’usure de la raison
Calme, au point de vulnérabilité — juste avant le no mind land
—
dans l’obscur du jour, la lumière nocturne attend
la remontée du sel à venir
Sur la page se répand l’espérance que le monde n’ose pas dire
Réplique au flou de le parole, lentement s’évapore,
l’eau primordiale
Sous la pente de l’émotion la pensée va l’amble
et le poète entend la voix comme un roseau
— un chant de salamandre —
Carmen Pennarun
(deux formes proposées pour ce poème… je pense actuellement ma poésie sans majuscules, sans ponctuation et avec des espaces
mais je sais que le lecteur peut s’y perdre… pourtant mon coeur penche de ce côté !)